Société

Nicolás Gómez Davila : à la découverte de l’érudit colombien qui dénonce les erreurs théologiques de la Modernité

Dans l’ombre du XXe siècle, Nicolás Gómez Dávila a forgé une pensée radicalement critique, élaborée dans la discrétion. À travers ses scholies et son regard sur la modernité, ce philosophe colombien méconnu expose une vision subversive, dénonçant les erreurs théologiques qui sous -tendent les fondements de notre société contemporaine. Plongeons dans l’univers d’un actionnaire authentique, dont la réflexion résonne encore dans les failles de nos constructions sociales.

L’otium aux prolétaires et les bourgeois aux champs ! De l’esclavage archéofuturiste

Dans une satire caustique, Guy Sablon s’érige contre la sacralisation du travail, dénonçant la « valeur travail » et la social-démocratie naissante. Inspiré par Nietzsche, il explore le concept d'”oisiveté” comme réaction à l’aliénation du salariat moderne. Proposant une solution radicale, Sablon imagine un « esclavage archéofuturiste » où la technologie devient le serviteur de l’humanité. Entre dandysme et pragmatisme, il prône le retour à l’outil contre la machine, une scission avec les intelligences artificielles. Ces “néo-esclaves du capitalisme” assureraient la sécurité technique, permettant à la société de réinventer ses fondements tout en entraînant l’errance technologique. Une vision audacieuse où banquiers, marketeux, faux bohèmes et gentilhommes dignes coexistent dans la quête d’un “otium éthique” libéré des chaînes du travail aliénant.

L’éco-anxiété : lâcheté et humanité

“La désertion contemporaine : un mode hypocrite et lâche. Certains fuyant les responsabilités, se réfugient dans une ruralité idéalisée, protégés par le système. Leur oisiveté rappelle le hameau de la reine, loin des philosophies antimilitaristes. Face aux crises guerrière et écologique, l “immobilisme prévaut. Faut-il espérer l’angoisse sans action ou une communauté organisée ? Frédéric Lordon dénonce l’éco-anxiété comme une dépolitisation. Il est temps de braver l’inertie et agir.

Sylvain Tesson : “Je suis resté fidèle à mes serments d’enfance”

Sylvain Tesson est un miroir inversé dans lequel notre époque médite sa platitude. En un temps où l’écriture ne se distingue guère plus du sermon, lui revendique de ne vivre, en tout et pour tout, que pour lui-même et ses proches. Randonneur novice mais non sans hardiesse, L’Étudiant Libre a tenté de le suivre sur sa ligne de crête.

La Marche des Fiertés, une sortie familiale

“Les enfants ont toute leur place à la Pride !” La préfecture décompte 56.000 participants à la Marche des Fiertés 2023 (ex-Gay Pride), samedi 24 juin à Paris. Parmi eux, sous un soleil de plomb, quelques enfants accompagnent leurs parents. Ceux-ci ne sont pas gênés par les fesses poilues fendues de strings à hauteur de leur visage, au contraire ! Immersion dans un évènement où l’ultrasexualisation est devenue bon-enfant.

Le crépuscule du Canada : l’érosion de la civilisation canadienne et l’avènement d’une tyrannie progressiste

Le Canada, autrefois célébré pour sa chaleur humaine, son paysage enchanteur et ses valeurs bienveillantes, est-il en train de sombrer dans l’ombre de sa propre identité ? Dans cet article poignant, l’auteur, témoin impuissant de la dégradation de son pays d’adoption, dévoile les ruines d’une civilisation jadis florissante. Des bouleversements culturels aux atteintes aux libertés, plongez au cœur d’une réalité déconcertante où l’architecture se métamorphose et où la bienveillance laisse place à l’amertume. Découvrez une vision troublante de l’école progressiste, des tensions raciales et de la répression politique qui préfigurent peut-être le sort réservé à d’autres nations. Une lecture captivante qui interroge l’avenir de la civilisation canadienne et soulève des avertissements percutants pour l’Europe à venir.

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