Tribune : le nécessaire engagement des étudiants de droite

Nous nous efforçons de vous le partager depuis ces dernières semaines : les étudiants d’extrême gauche sont omniprésents à l’Université. La droite estudiantine doit se mobiliser afin de faire entendre sa voix face à ces mouvements dangereux et radicaux.

La sphère médiatique se doit de dénoncer les méthodes de ces militants qui menacent, insultent, diffament les jeunes engagés à droite. 

Ce début d’année universitaire est marqué par un activisme agressif de certains étudiants. Au nom d’un antifascisme autoproclamé et mystifié, ils s’octroient le droit de saccager notre Université. Des tags d’une violence extrême sont régulièrement retrouvés, rappelant aux néo-étudiants quels groupes sont fréquentables ou non, et allant jusqu’à appeler à la mort des « FAF » (acronyme signifiant « France aux Français » utilisé pour qualifier toute personne se trouvant à droite de l’échiquier politique) et des policiers. 

L’année universitaire précédente s’est terminée dans de nombreuses facultés par des grèves interminables qui ont entraîné des suppressions de cours et des modifications des modalités d’examens, parfois obtenus en distanciel ou même annulés à la demande de groupes militants. Ces groupes, qui ne représentent qu’une minorité d’étudiants, sont imprégnés d’une idéologie anti-système et anarchiste. Ils perturbent le bon déroulement des enseignements universitaires, participant ainsi à l’établissement d’un climat délétère pour les esprits studieux.

Depuis de nombreuses années, la gauche a réussi à s’implanter dans le monde universitaire, non seulement dans l’enseignement, mais aussi et surtout dans la recherche. Le domaine des sciences humaines et sociales est submergé par l’idéologie “cancel”, multipliant ainsi les thèses sur les questions de genre ou de décolonialisme. Les études de Droit et certaines facultés comme Assas ou Dauphine, autrefois bastions de la droite, tombent dans les mains de ces mêmes personnes qui détruisent nos universités depuis 60 ans.

Certains pourraient penser que cette hégémonie de l’extrême gauche n’est pas un problème. Il n’en est rien. L’influence du monde intellectuel sur la culture et sur les politiques est immense. 

À ce titre, ne cessons jamais de rappeler que ces mêmes facultés forment les enseignants qui seront demain face à nos enfants pour leur apprendre que leur sexe de naissance ne définit pas leur genre (néo vocabulaire orwellien sorti précisément de ces milieux).

Le monde universitaire est délaissé par la droite depuis trop longtemps. Nous nous devons de le réinvestir afin de former des journalistes, des chercheurs et des enseignants de notre bord politique. Pour cela, l’engagement associatif universitaire est indispensable afin de montrer aux directions que les étudiants de droite sont présents et ont des revendications fortes. La voix estudiantine est représentée par des élus qui siègent lors des conseils d’administration de nos facultés. C’est par le vote que nous réussirons collectivement à contraindre les directions de nos facultés à agir en faveur de l’excellence. Les élections du Crous auront lieu en novembre prochain. Ne manquez pas cette occasion de faire entendre votre voix en votant pour le syndicat de vos idées.

Matthias Robert

Matthias Robert

Matthias est le responsable de l'antenne bordelaise de l'Etudiant libre
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