Le crépuscule du Canada : l’érosion de la civilisation canadienne et l’avènement d’une tyrannie progressiste

Le Canada, autrefois célébré pour sa chaleur humaine, son paysage enchanteur et ses valeurs bienveillantes, est-il en train de sombrer dans l'ombre de sa propre identité ? Dans cet article poignant, l'auteur, témoin impuissant de la dégradation de son pays d'adoption, dévoile les ruines d'une civilisation jadis florissante. Des bouleversements culturels aux atteintes aux libertés, plongez au cœur d'une réalité déconcertante où l'architecture se métamorphose et où la bienveillance laisse place à l'amertume. Découvrez une vision troublante de l'école progressiste, des tensions raciales et de la répression politique qui préfigurent peut-être le sort réservé à d'autres nations. Une lecture captivante qui interroge l'avenir de la civilisation canadienne et soulève des avertissements percutants pour l'Europe à venir.
Le Premier ministre Justin Trudeau, en tête du défilé de la marche des fiertés, le dimanche 3 juillet 2016 à Toronto. AFP
Le Premier ministre Justin Trudeau, en tête du défilé de la marche des fiertés, le dimanche 3 juillet 2016 à Toronto. AFP

En provenance d’un autre pays, je suis arrivé jeune au Canada avec ma famille à la découverte d’un nouveau pays, à la découverte d’un pays dont on m’a beaucoup parlé avant d’arriver. Le pays au peuple chaleureux et si gentil, le pays de la belle neige blanche et des bonnes manières, le pays au mille et une traditions et à la belle architecture mi-américaine mi-européenne, le pays de Jacques Cartier et de Terry Fox, le pays aux libertés sacrées, le pays de Beaumont-Hamel et des casques bleus, le pays de la paix et de la stabilité…

 

Je n’y ai trouvé que des ruines. Quelque chose s’était passé : ce n’était plus le Canada. J’arrivais trop tard, comme si la civilisation canadienne s’était éteinte : des hommes déguisés en femmes et des femmes en hommes ; le fameux climat de gentillesse et de bienveillance était devenue un climat d’odeur de crack, de pisse, d’insultes et de mal-politesse en tout genre. L’architecture à l’héritage européen c’était transformée et partout où on mettait ses yeux, d’immenses cubes froids démunies d’Histoire me glaçait l’humeur. Les œuvres d’art n’était ni des portraits ni des paysages ni même des sculptures symbole d’une culture : il s’agissait soit des objets sexuels géants, soit des ramassis d’ordures faite par un fumeur de crack dont on a exposé l’œuvre au nom de l’inclusion.

Une fois à l’école, je constate avec horreur une enfance complètement sexualisée, sans esprit critique où les professeurs indiquaient aux élèves pour qui voter et pour qui ne pas voter ; et à chaque interaction sociale, j’étais encore plus stupéfait qu’a la précédente :les adolescents n’avaient plus de pudeur, de bonnes manières ou de courtoisie. L’école traditionnelle a été remplacé par l’école progressiste. On ne met plus de t-shirt, on met des brassières, on ne met plus de ceinture, on doit montrer son caleçon, tout cela fait partie de la « culture afro ».

Fini les jeunes hommes et jeunes filles qui vont faire de belles coupes appropriées. Désormais, on se rase la tête et se colore les cheveux pour les filles et les hommes se mettent en jupe en solidarité avec les femmes afin de lutter contre la masculinité qui serait soi-disant devenue toxique. Les rares personnes à encore soutenir un code vestimentaire convenable sont désignées comme des personnes intolérantes, toxiques et sexistes. Les rares filles à encore être féminine sont soumises au diktat du patriarcat et les rares garçons à encore s’habiller correctement, penser correctement et à être masculin sont des méchants mâles toxiques et violeurs, à moins qu’ils ne soient pas blancs. Ne pas être blanc devient le seul moyen de ne pas être inquiété par ce wokisme à l’assaut des ruines de cette civilisation.

La guerre avait été déclaré la guerre aux blancs. Désormais, dans certaines universités, on retrouvait des spectacles et des bibliothèques interdites aux blancs ; dans les publicités, une famille blanche est devenue une erreur marketing et une honte à la lutte antiraciste. Parlant avec mes amies, un d’entre eux me dira : « je me suis vu refuser un emploi pour la seule raison que j’étais un blanc et un mâle ce qui allait à l’encontre de la politique d’inclusivité et d’antiracisme de la société ».

Le pluralisme et la liberté d’expression quant à eux avaient disparu, ce n’était qu’une vaste blague, il n’en restait presque rien. Que ce soit dans le milieu scolaire, universitaire, professionnel, politique comme dans la société en général.

Les politiciens qui ne rentrent pas dans le politiquement correct se retrouvent attaqués par les élites d’Ottawa : s’ensuit censure, arrestation, poursuite en justice et violation de tes droits de la charte des droits et libertés. Voilà le risque encouru en exprimant un avis politiquement incorrect.

En 2021 Maxime Bernier, chef du Parti Populaire du Canada est arrêté au Manitoba pour avoir « violé les règles sanitaires ». Il avait tout simplement organisé un rassemblement de 10 personnes chacune à 2 mètres de distance en pleine campagne électorale. Il écopera d’une amende de 2 500 $ juste avant l’élection partielle où il se présentait, comme par hasard… Tout le monde le sait, il n’a pas été arrêté pour les motifs cités.

Février suivant, les Canadiens venus de tout le pays s’organisent en un grand convoi de camions et de manifestants et s’installent devant le Parlement pour manifester pacifiquement pour la fin des mesures sanitaires abusives, le manque de liberté d’expression et la politique du Premier ministre, Justin Trudeau. Sans surprise, quelques mois à peine après, certains de leurs droits ont disparu, leurs comptes en banque ont été gelés et ceux qui ont refusé de quitter ont été arrêtés, matraqués et écrasés par des chevaux de police.

1 an plus tard, Josh Alexandre, un jeune homme de 17 ans se fait virer puis arrêté dans son école au motif qu’il avaitrefusé que des filles ayant soi-disant changées de sexe rentrent dans les vestiaires pour garçons. Un mois plus tard, il se fait de nouveau arrêter pour avoir utilisé un mégaphone dans une manifestation pacifique de quelque 7 personnes. Il se refait arrêter, 3 mois plus tard, à Calgary pour « troubles à l’ordre public » après s’être fait lui-même fait attaquer et agresser par des militants pro-trans qui sont venues attaquer gratuitement son groupe pour être en train de manifester contre les drags queens dans les écoles.

Dans la même période, Chris Billboard, un père de famille se fait quant à lui attaquer encore violemment au cou par des militants trans pour la simple raison qu’il portait une pancarte avec écrit dessus « Père : un humain masculin qui protège  ces enfants de l’idéologie de genre » puis une autre avec « les enfants ne peuvent pas consentir aux bloqueurs de puberté, arrêter d’abuser des enfants », les deux policières présentes rigolent face à la scène et n’engage rien contre les agresseurs.

Ce ne sont que quelques exemples parmi des centaines de milliers d’autres à travers tout le pays. Les délits d’opinion et les prisonniers politiques s’enchaînent, tandis que le Canada est devenue une tyrannie où la victimisation permanente que la gauche contrôle à travers les médias, les institutions et s’attaque à tout opposant politique trop en dehors du discours dominant.

 Après des années de multiculturalisme et d’immigration massive, cela a résulté en une crise du logement, des violences qui explosent, et pour l’anecdote, rien que dans la ville de Toronto plus de 50% de la population est de nationalité étrangère, (sans compter les descendants d’immigrés qui ne se sont jamais assimilé). Le grand remplacement est même approuvé par une partie de la gauche, mais selon eux c’est une excellente nouvelle pour le pays.

Ce qui se passe au Canada ne sont que les prémisses de ce qui va suivre en Europe dans les années à suivre en Europe. Une culture effacée, une tyrannie institutionnelle et politique et pour finir, un Grand remplacement mettant fin à la civilisation européenne.

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Ali Nmyes

Ali Nmyes

Ali Nmyes est Vice-président de Nouvelle Génération PPC (Aile jeunesse du Parti Populaire du Canada) et rédacteur pour l’Étudiant Libre
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