La déconstruction n’est pas seulement l’apanage du woke aux cheveux bleus et à l’IMC en sous- ou en surpoids. Le chaos fait partie de l’homme, la civilisation lui apporte l’ordre, du moins est-elle censée le faire… Tant que les élites de cette civilisation cherchent le Bien, la civilisation perdure. Malheur à celles qui, rongées par la corruption et la perversion, entraînent avec elles tout un peuple. 

Face aux êtres erratiques et insipides créés par la postmodernité, l’homme complet apparaît comme la plus parfaite des réactions à la déconstruction. En tous points différent du surhomme ou de l’homme nouveau imaginés par les totalitarismes et le progressisme, l’homme complet accepte sa nature pour mieux la maîtriser. L’existence même de cet homme est un gant jeté à la face de l’esprit nihiliste. Il fait preuve de force en étant tempérant. Il est prudent mais aussi courageux. En bref, comme le Christ, il incarne les apparents contraires. 

Incarner, c’est témoigner silencieusement de la grandeur de sa civilisation. Plus que « penser français », il faut donc manger, se comporter et s’habiller français. L’homme complet ne se contente pas de « bien voter ». Il ne fait pas partie de ces réactionnaires aigris à l’idéologie castratrice, il crée et vit comme il pense. Il sait se battre, mais reste courtois. 

Pour être un homme complet, le français ne peut pas ressembler à un américain mondialisé. Rien ne sert de se tatouer de partout et de vivre comme un Texan. C’est atteindre ce juste milieu entre la virilité et l’élégance. « On peut juger une race sur l’allure de ses femmes. » disait Jean Raspail dans Journal Peau-rouge. Messieurs, il en est de même pour vous ; habillez-vous bien. Par cet acte charitable, vous témoignez poliment de l’attention que vous portez aux gens, vous plaisez aux femmes et vous résistez à la laideur ambiante du monde contemporain. 

Soyons complets, soyons français.

À lire également : Le mauvais procès fait au sacré : la messe tridentine