Comme Barthes, M. Pliskin pense certainement que « la langue est fasciste » par ses normes, par les vérités qu’elle suppose et qu’elle impose. Or, n’est-il pas fasciste – pour reprendre ce terme galvaudé – de s’arroger le droit de modifier une langue ? Vouloir faire évoluer celle-ci contre toutes les lois naturelles, la faire ressembler à nos bonnes conceptions du monde : n’est-elle pas là, la tentation autoritaire ? Jamais les âmes révolutionnaires ne sont suffisamment rassasiées…
Rappelons à ces militants de la déconstruction de nos identités, le célèbre mot de Clitandre dans les Femmes savantes de Molière : « Un sot savant est plus sot qu’un sot ignorant ». par Julien Tellier