La tournée de Marine Le Pen en Occitanie a débuté le jeudi 6 janvier 2022, accueillie en gare de Béziers par le maire de la ville, Robert Ménard, accompagné de son épouse, la députée Emmanuelle Ménard. Au programme, rencontre avec des viticulteurs, fête foraine, visite de la maison natale de
Jean Moulin et du chantier de l’école Samuel Paty, passage devant la crèche de la mairie, la candidate y salue « un bel acte de résistance face aux fossoyeurs de notre identité ! ».
Lors d’une conférence de presse, le maire de Béziers a accordé officiellement son soutien à la
candidate du Rassemblement National : « Tu incarnes, mieux que tu ne l’as jamais incarné, cet espoir
que j’ai comme élu local d’avoir quelqu’un à Paris qui nous écoute, qui nous entende, et qui sache
de quoi il s’agit » a-t-il déclaré, après avoir invité les maires amis à faire de même.
À Trèbes, hommage à Arnaud Beltrame et présentation de son projet pour le secteur du
tourisme.
Le lendemain, la candidate à la présidentielle faisait étape à Trèbes et Carcassonne. Après un
moment de recueillement et un dépôt de gerbe devant la stèle à la mémoire d’Arnaud Beltrame,
Marine Le Pen a rencontré des professionnels du secteur touristique et présenté ses propositions :
création d’un ministère du Tourisme, prime d’aménagement du territoire dans le but de relocaliser
des activités, allègement des cotisations patronales, prime pour les étudiants et création d’un
« écosystème » pour privilégier l’emploi de saisonniers français.
À Perpignan, passage à la frontière franco-espagnole et réunion à huis clos avec des
adhérents.
Perpignan, dernière étape de la visite en Occitanie de Marine Le Pen. Accompagnée de Louis Aliot,
maire de Perpignan et vice-président du Rassemblement National, et de Jean-Paul Garraud,
eurodéputé et président du groupe Rassemblement National au conseil régional d’Occitanie, la
candidate a fait étape au Perthus où elle a visité le poste de Police aux frontières (PAF). Elle a
rappelé qu’en 2021, 13 000 personnes ont tenté d’entrer illégalement par ce passage. « Il n’est pas
acceptable que moins de 1% de nos effectifs de police et de gendarmerie soit chargé de défendre
nos frontières. Il faut dédier plus de moyens humains et matériels pour la protection de nos
frontières » a-t-elle précisé, en rappelant qu’une fois élue, elle proposera un referendum sur
l’immigration.
Pour clôturer la journée, Marine Le Pen a tenu une réunion à huis clos en présence de nombreux
adhérents. Étaient notamment présents la députée à l’Assemblée nationale Catherine Pujol, ainsi
que de plusieurs élus régionaux parmi lesquels Sophie Blanc et Xavier Baudry.