L'Étudiant Libre

Désordre et tristesse : la basilique Saint-Denis vandalisée mardi 4 janvier

Mardi 4 Janvier, la Basilique Saint Denis a reçu une triste visite. Vandalisée et dégradée, c’est le sort que lui a réservé cet individu trentenaire, d’origine Guyanaise, inconnu des services de police.
Crédits : Pixabay
L’homme a vite été rattrapé, explique le Père Jean-Christophe Helbecque, recteur de la Basilique. Mais déjà trop tard, car muni d’une barre de fer il aurait dégradé considérablement trois statues : une de Saint Denis, l’autre de Sainte Geneviève et la troisième de Saint Antoine de Padoue. Mais la brute ne s’est pas contentée de ça, et a continué de saccager des vitrines, des objets de prière, des crucifix, des petites statues destinées à la vente, et aurait même détérioré la crèche installée sur le parvis.

Devant l’ampleur des dégâts, le recteur n’a pas attendu pour porter plainte. Cependant, l’enquête n’a pas été très concluante, l’acte semblant être justifié comme étant « l’action innocente d’une personne fragile ». Iconoclaste ou fulminant, ses intentions restent méconnues. On sait simplement qu’il aurait dans un premier temps essayé d’accéder à un endroit interdit au public. Piqué, il serait justement revenu en fin de matinée dans la nécropole royale pour se défouler.

C’est seulement le 7 janvier que les images sont relayées sur les réseaux par un paroissien. En effet, volontairement ou non, le diocèse semble s’être fait discret sur cette affaire, relativisant les faits et dédramatisant la situation, n’hésitant pas à relever que les statues étaient de plâtre et n’avaient que peu de valeur. De plus, le diocèse a inscrit dans la basilique ces quelques précisions : les trois statues abîmées sont des séries en plâtre relativement récentes, et sans valeur patrimoniale, qui se sont fracturées en tombant; les nombreux personnels et bénévoles présents quotidiennement (accueil, surveillance, entretien, visites, vie paroissiale,…) ont réagi avec une efficacité calme et coordonnée, en lien avec les forces de l’ordre; aucune parole ni aucun geste de menace n’a été proféré; aucun blessé n’est à déplorer. Le diocèse de Saint-Denis salue le travail des forces de l'ordre et des services judiciaires compétents. »
Désordre et tristesse : la basilique Saint-Denis vandalisée mardi 4 janvier
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