Jeudi, la candidate LR à la présidence de la République était en déplacement en Vendée, déplacement marqué par un hommage à Clémenceau et de Lattre, une rencontre avec les
forces vives du département et une réunion publique, format plus adapté pour elle que les grands meetings. Plus facile à remplir aussi.
Une question portant sur la gouvernance du pays et l’hyper-présidentialisation a été l’occasion pour la candidate de revenir sur la présidence Sarkozy. « C’était un hyperprésident, mais il décidait, et il faisait. Et je peux vous dire que nous les ministres, on avait une sacrée feuille de route ! »
Reconnaissant, en cherchant ses mots, le rôle de François Fillon dans la concrétisation de la politique de Nicolas Sarkozy, elle a toutefois lâché une petite phrase passée presque inaperçue sur son ancien mentor : « C’est vrai que le président était un peu intrusif. » Faut-il l’entendre également au présent ? Car Nicolas Sarkozy, dernier à avoir porté les Républicains au pouvoir il y a quinze ans, est toujours resté la figure omniprésente et incontournable de la droite qui fait et défait les carrières politiques. Au point que l’équipe de la candidate semble suspendue à son soutien pour relancer une campagne en berne depuis le désastre du Zénith.
Pour l’instant, silence radio de l’intéressé. Au moins, là dessus, on ne lui reprochera pas d’être « un peu intrusif ».