Les prohibés : l’ambition du beau

« Les Prohibés » est un collectif d’artistes, d’artisans et de créateurs de contenus français souhaitant remettre le Beau au centre de notre société, dans une volonté assumée de lutter contre le wokisme et la cancel culture, qui gangrènent le milieu culturel actuel.

Crédits : Héritage Français
 
L’Etudiant Libre : Qu’est-ce que les Prohibés ?
 

Valentin Martel : « Les Prohibés » est un collectif d’artistes, d’artisans et de créateurs de contenus français souhaitant remettre le Beau au centre de notre société. En cela, nous avons une volonté clairement assumée de lutter contre le wokisme et la cancel culture, qui gangrènent le milieu culturel actuel.


Nous avons créé le collectif il y a un an de cela avec Clémence Facqueur (qui est dessinatrice) – il est aujourd’hui fort d’une soixantaine d’artistes, artisans et autres créateurs de contenus, qui nous ont rejoints.


Aujourd’hui, nous venons de nous structurer en association. Les créateurs souhaitant faire partie du collectif doivent payer une cotisation annuelle de 30 euros pour nous permettre d’avoir une trésorerie. Cependant, il n’est pas obligatoire d’adhérer au collectif pour être posté sur nos réseaux. Le collectif « Les Prohibés » se nomme ainsi, comme un clin d’œil vis-à-vis de cette invisibilisation que rencontre les artistes souhaitant faire vivre leur art, ancré sur nos traditions. En effet, il est difficile de trouver une exposition médiatique, un relais, si on ne crée pas avec les codes du mainstream culturel omniprésent. « Les Prohibés » veut donc promouvoir ces créateurs fondant leurs travaux sur le patrimoine français, son histoire, sa culture, sa religion ; et finalement, c’est comme si nous œuvrions à son soft power…


Toutefois, nous ne nous revendiquons d’aucun parti politique, et sommes attachés à personne. Nous avons seulement comme objectif une mise en valeur du Beau, et d’un certain héritage français à reprendre et à transmettre.

EL : Peux-tu nous parler de tes créateurs ?

VM : Nous avons un peu de tout au sein des Prohibés. Nous avons des artistes en sens strict du terme comme des dessinateurs, des peintres, des sculpteurs, des poètes, des musiciens ou des comédiens. Tout comme des artisans, avec des couteliers, des bijoutiers, des maroquiniers par exemple. Mais nous avons également des créateurs de contenus vidéo, de visuels, œuvrant à la glorification d’une France actuelle et de son passé. En cela, nous sommes assez hétéroclites dans notre recherche d’artistes, mais tous ont le point commun de créer pour la France.

EL : A-t-on une spécificité française dans la création de contenus ?

VM : Nous en avons clairement une ; et c’est d’ailleurs ce que nous souhaitons promouvoir. Cette spécificité, finalement, n’est pas seulement dans les contenus, mais dans ce qui les inspire. La France c’est : des terroirs, des traditions, une histoire et une aspiration – et tous nos créateurs ne font que l’exacerber. Ce qui fait d’ailleurs de notre page une vitrine d’un mouvement culturel résolument patriotique.

François, coutelier de l’atelier Guichard

EL : Quels projets pour la suite ?

VM : Nous en avons de grands qui sont en train de se concrétiser. À savoir, le lancement d’une chaîne Youtube dans quelques mois, dont nous sommes déjà en train de tourner les premiers épisodes avec une équipe dédiée à ce nouveau réseau. Cette chaîne ira à la rencontre d’artistes et d’artisans sur leurs lieux de création. Nous filmerons leur savoir-faire tout en les interviewant sur leur parcours, leur formation, leurs projets et leur finalité artistiques.


Nous sommes également en train de créer un site internet sur lequel nos artistes et artisans pourront vendre leurs créations, tout en ayant un espace « présentation » où ils pourront nous expliquer qui ils sont.

Un festival « Les Prohibés », dans le courant du mois d’août, est aussi en réflexion. Ce festival se déroulerait durant une journée, avec un espace dans lequel nos artistes et artisans pourront exposer et vendre leurs créations, et un autre dédié à des conférences. Et pourquoi pas, pour terminer la journée, un concert le soir.

Enfin, continuer à grossir sur nos réseaux principaux, Instagram et Telegram, pour asseoir notre présence et permettre une visibilité toujours plus grande des créateurs que nous postons ; devenir un collectif important, faire corps, faire masse, et donner ainsi l’envie à d’autres qui n’osaient pas afficher leur patriotisme artistique, de nous rejoindre !

Nous profitons donc de cette tribune au sein de votre média, pour appeler tous les créateurs amoureux de la France à venir poster leur talent sur notre page, et rejoindre notre collectif. Nous devons être le pendant culturel enraciné de cette culture du mainstream : la Beauté sauvera la France !

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Matthias Robert

Matthias Robert

Matthias est le responsable de l'antenne bordelaise de l'Etudiant libre
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