Bien souvent, on retrouve les coupables du côté de l’ultra-gauche, comme avaient pu le montrer les événements en marge du défilé du 1er mai à Angers. Deux attitudes face à ces événements sont possibles. La première, qui consiste à déposer plainte et mener une politique de l’autruche en préférant ne pas faire de vague et ne pas en parler en attendant une réponse judiciaire qui bien la plupart du temps est insuffisante, si elle n’est absente. La seconde, réagir et refuser de se laisser faire comme l’ont fait les jeunes catholiques de l’église d’Angers qui avaient chargé et affronté ces bandes d’ultra-gauche.
Ces actes antichrétiens de plus en plus récurrents invitent à réfléchir quant à la place actuelle de l’Eglise en France et à son inaction face à de tels actes. Beaucoup de responsables de l’Eglise de France, à travers les diocèses et les paroisses, préfèrent opter pour une attitude passive en se contentant de déposer plainte. Peu en France, aujourd’hui, se lève pour lutter contre ces actes intolérables, à la fois causes et symptômes de la dépravation de notre société.
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Plus largement, un tel événement ne peut que corroborer l’idée de déconstruction de la France, de son histoire et de ses traditions. Comment alors ne pas songer à ces mots de Jean-Paul II : “France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?”