Avant de vous livrer ce qui me fait écrire, je voudrais me présenter. Alban, 24 ans, infirmier et actuellement en master pour être directeur d’établissement de santé, je suis catholique depuis mon troisième mois de vie et fiancé depuis presque un an.
Je m’adresse à vous les célibataires, fiancés, mariés, divorcés, veufs, adolescents, étudiants, jeunes pros, adultes confirmés et personnes âgées, fils et filles du Seigneur. Si je vous écris à tous aujourd’hui, c’est pour vous enjoindre à revenir à l’essentiel : DIEU.
Trop de fois, nous laissons ce monde nous dominer, nous entraîner dans des dérives
que nous savons mauvaises, mais que, trop souvent, nous préférons ignorer. Sans doute jamais dans l’Histoire de France depuis le VIe siècle, nous n’avons connu de pareilles tentations, ou tout du moins d’aussi dévastatrices pour l’âme. Pornographie, dénaturation de l’identité par un corps hypersexualisé qui n’a, pourtant, jamais été autant désacralisé,
surreprésentation de l’avis des autres à travers les réseaux sociaux et comparaison malsaine avec les stars de téléréalité sur Instagram ou Tiktok.
Vous qui lisez ceci, si vous êtes jeunes mariés ou futurs mariés, alors vous aussi, sans doute, vous inquiétez-vous de ce que nous allons transmettre à nos enfants. N’oublions pas que l’éducation ne sera jugée bonne que quand nos enfants élèveront leurs enfants avec les mêmes valeurs, les mêmes vertus qu’ils auront reçues de nous, que nous avons reçues de nos parents et grands-parents. Cet avenir peut faire peur, c’est évident. Une crise sociale et éducative, en France, creuse et sépare de plus en plus les citoyens, le choix du gouvernement sur le vaccin impose aussi cette fracture entre nous. Retrouver un climat de vie acceptable prendra beaucoup de temps, peut-être même que nous ne serons plus là.
Si vous lisez ce texte, c’est que Dieu, vos parents, vos proches ou autres, vous ont donné certaines armes pour lutter dans ce monde terrestre et se préparer au monde d’après. Une chose est sûre, si nous désertons, que nous baissons les bras et laissons tomber nos armes, nos enfants aussi déserteront. Pire ! Comme ils n’auront pas reçu ce que nous avons abandonné en chemin, ils seront désarmés face au monde et ne s’en rendront même pas compte. Leur armure sera percée des flèches du progressisme, des idéologies woke et LGBT, des idées neuves et ultra inclusives. Ils n’auront ni nos héros avec qui combattre ou danser, ni notre Dieu en qui trouver espoir, miséricorde et joie.
Depuis la fin des années 60, Dieu n’est pas seulement mort pour les païens, Il est aussi oublié. Un de perdu, dix de retrouvés. Argent, popularité, sexe, alcool, réseaux sociaux, gender fluide, antispécisme, paganisme, hasard et nihilisme. Dix idoles fausses qui portent un seul nom : Satan. Je vous en conjure, il ne faut pas l’ignorer, c’est ce qu’il désire le plus au monde, se faire oublier pour mieux nous tenter, mieux nous pénétrer, mieux nous détruire.