L'Étudiant Libre

Lettre ouverte aux catholiques de France

Je m’adresse à vous les célibataires, fiancés, mariés, divorcés, veufs, adolescents, étudiants, jeunes pros, adultes confirmés et personnes âgées, fils et filles du Seigneur. Si je vous écris à tous aujourd’hui, c’est pour vous enjoindre à revenir à l’essentiel, DIEU.
Source : Pixabay
Avant de vous livrer ce qui me fait écrire, je voudrais me présenter. Alban, 24 ans, infirmier et actuellement en master pour être directeur d’établissement de santé, je suis catholique depuis mon troisième mois de vie et fiancé depuis presque un an.

Je m’adresse à vous les célibataires, fiancés, mariés, divorcés, veufs, adolescents, étudiants, jeunes pros, adultes confirmés et personnes âgées, fils et filles du Seigneur. Si je vous écris à tous aujourd’hui, c’est pour vous enjoindre à revenir à l’essentiel : DIEU. Trop de fois, nous laissons ce monde nous dominer, nous entraîner dans des dérives que nous savons mauvaises, mais que, trop souvent, nous préférons ignorer. Sans doute jamais dans l’Histoire de France depuis le VIe siècle, nous n’avons connu de pareilles tentations, ou tout du moins d’aussi dévastatrices pour l’âme. Pornographie, dénaturation de l’identité par un corps hypersexualisé qui n’a, pourtant, jamais été autant désacralisé, surreprésentation de l’avis des autres à travers les réseaux sociaux et comparaison malsaine avec les stars de téléréalité sur Instagram ou Tiktok.

Vous qui lisez ceci, si vous êtes jeunes mariés ou futurs mariés, alors vous aussi, sans doute, vous inquiétez-vous de ce que nous allons transmettre à nos enfants. N’oublions pas que l’éducation ne sera jugée bonne que quand nos enfants élèveront leurs enfants avec les mêmes valeurs, les mêmes vertus qu’ils auront reçues de nous, que nous avons reçues de nos parents et grands-parents. Cet avenir peut faire peur, c’est évident. Une crise sociale et éducative, en France, creuse et sépare de plus en plus les citoyens, le choix du gouvernement sur le vaccin impose aussi cette fracture entre nous. Retrouver un climat de vie acceptable prendra beaucoup de temps, peut-être même que nous ne serons plus là.

Si vous lisez ce texte, c’est que Dieu, vos parents, vos proches ou autres, vous ont donné certaines armes pour lutter dans ce monde terrestre et se préparer au monde d’après. Une chose est sûre, si nous désertons, que nous baissons les bras et laissons tomber nos armes, nos enfants aussi déserteront. Pire ! Comme ils n’auront pas reçu ce que nous avons abandonné en chemin, ils seront désarmés face au monde et ne s’en rendront même pas compte. Leur armure sera percée des flèches du progressisme, des idéologies woke et LGBT, des idées neuves et ultra inclusives. Ils n’auront ni nos héros avec qui combattre ou danser, ni notre Dieu en qui trouver espoir, miséricorde et joie.

Depuis la fin des années 60, Dieu n’est pas seulement mort pour les païens, Il est aussi oublié. Un de perdu, dix de retrouvés. Argent, popularité, sexe, alcool, réseaux sociaux, gender fluide, antispécisme, paganisme, hasard et nihilisme. Dix idoles fausses qui portent un seul nom : Satan. Je vous en conjure, il ne faut pas l’ignorer, c’est ce qu’il désire le plus au monde, se faire oublier pour mieux nous tenter, mieux nous pénétrer, mieux nous détruire.

La sainteté, vous l’avez entendu maintes et maintes fois, n’est pas une question d’âge ou de don. Nous tous baptisés, catholiques de France, descendants des constructeurs de cathédrales, des croisés ou des paysans, relevons-nous !

ALBAN DE BECOURT

Il faut lutter. ENGAGEZ-VOUS. Engagez-vous dans vos paroisses, dans vos écoles, dans les séminaires ou dans les ordres. Engagez-vous dans des œuvres associatives, participez aux maraudes, donnez du temps pour les petits, les faibles, les déshérités. Allez visiter, dans les EHPAD, ceux qui n’ont plus de famille alors qu’ils ont tout donné pour elle. Engagez-vous pour les jeunes. Un mot particulier à vous tous qui êtes chefs et cheftaines. Soyez exemplaires sur les réseaux, au travail, en soirée étudiante et dans votre vie de tous les jours. Vos jeunes vous regardent, ils vous mettent sur un piédestal. Quand ces jeunes âmes, qui sont sous votre protection, rentrent chez elles, elles doivent dire à leurs parents : « Mes chefs sont trop forts, ils me font rêver, aujourd’hui, ils m’ont appris à être courageux », « Mes cheftaines sont incroyables, ce week-end elles m’ont donné envie d’être cheftaine aussi, je veux être comme elles ». Quelle fierté que celle de transmettre. Les parents le savent bien, ils sont les piliers de la vie d’un enfant. Les valeurs qu’ils transmettent ne seront pas seulement des armes, mais des pierres dures comme le granit qui formeront une base solide sur des millénaires.

La sainteté, vous l’avez entendu maintes et maintes fois, n’est pas une question d’âge ou de don. Nous tous baptisés, catholiques de France, descendants des constructeurs de cathédrales, des croisés ou des paysans, relevons-nous ! Dites oui à notre Dieu tout-puissant, nous sommes les héritiers et les passeurs de la Fille Aînée de l’Église. Soyons fiers et hardis, maintenez le cap sur le paradis, écoutez votre âme vous parler, agenouillez-vous dans les églises et signez-vous devant les calvaires, rendez grâce pour votre vie, pour tout ce que vous avez reçu et tout ce que vous avez transmis. Nous sommes les témoins et sur nos épaules repose l’avenir de l’Église de France.

Pour que la France reste chrétienne, catholique et fidèle à sa mission, soyons fidèles à nos transmissions, nos traditions et nos valeurs d’enfants bien-aimés de Dieu. Dites oui, osez sans crainte, priez avec ferveur, assumez avec force et vivez avec conviction votre foi. Soyons de fiers chrétiens, la sainteté doit être désormais le fil rouge de notre vie.

« Ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile » (1 Co 15, 10).

Bien fraternellement,

Alban de Bécourt
Alban de Bécourt

Alban de Bécourt

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