Dans souffrance, il y a France : diagnostic d’un pays malade

Alors que Notre-Dame attend toujours sa guérison, les autres plaies de la France s’ouvrent et saignent. Cancer de l’immigration, virus de l’inflation, verrue politique, grippe des Français, Alzheimer historique, cécité médiatique, contamination wokiste… Les pansements tombent, un à un.
Incendie d'une chapelle à Saint-Sulpice-le-Verdon en Vendée, 1794, tableau de Félix Parmentier.

Fatiguée, suffocante, dépressive, droguée…La ville d’Hidalgo n’est plus “instagramable”. Pourtant, les regards du monde entier se portent sur Paris, un an et demi avant les Jeux Olympiques. Place de la Concorde, la capitale devient le feu de la discorde. Les nouveaux robespierristes se défoulent, cassent avec rage et crient leur colère. Ils viennent crever l’abcès.

Ce grand lieu de pouvoir contamine avec fracas tout l’hexagone. Lyon, Rennes, Bordeaux, Nantes… Partout la prolifération d’une toux soudaine, les mêmes bactéries violentes, ou plutôt, les mêmes symptômes révolutionnaires, deux siècles plus tard. 

Sous anesthésie, Paris est-elle une ville de guerre ? N’est-ce pas au contraire la ville de l’amour, du luxe et du plaisir ? Paris n’est la patrie de personne. On ne peut que rire d’un homme qui se dit citoyen de Paris. Rendez-vous de la France et de l’Europe, cette capitale est un vaste spectacle nocif.

Des anticorps absents à son immunité 

Vendredi soir. Place de la Concorde. Les manifestants asphyxiés attendent leur place à l’hôpital. Au milieu de ces patients incurables, illustration d’une jeunesse opiniâtre, le mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron brûle. Au même endroit, 230 ans auparavant, Louis XVI était guillotiné. Par vociférations, le peuple gueule : “Louis XVI, on l’a décapité, Macron, on peut recommencer”. 

Qui sont ces indisposés inutiles, bruyants et dangereux ? Fatigué avant même d’avoir commencé à travailler, cette jeunesse minoritaire est brûlante. La température monte et se transforme en fièvre. Cris d’ivresse, émotions dramatiques, sentiments déterminés, le mot “révolution” entre dans les esprits. Il est là, le rêve des mélenchons… 

Le combat spirituel

Un vaccin pour sauver la France, une solution ? Si c’était le cas, il ne s’agirait, sûrement pas du liquide imposé aux Français durant la crise sanitaire. La réelle maladie de la France est spirituelle. Son antidote nous dépasse tous. Son âme silencieuse a mis au monde un peuple d’orphelins. C’est en regagnant la foi traditionnelle qu’il retrouvera sa Mère. “Notre grande guerre est spirituelle”, disait Tyler Durden dans Fight Club. Prier avec foi serait, donc, le remède le plus précieux, puisque notre siècle est religieux.

Encore une fois, les Français réitèrent les erreurs d’un passé qu’ils ignorent. L’heure est arrivée. Pour son plus grand bien, la France sera le premier pays à tomber… Et le premier à se relever. Son âme, quant à elle, est éternelle, car son cœur bat toujours avec amour.

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Image de Marthe Reullier

Marthe Reullier

Rédactrice en chef adjointe du site de l'Etudiant libre
Dans souffrance, il y a France : diagnostic d’un pays malade
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