C’est par un communiqué publié le 3 février que l’UNI a dénoncé la conférence organisée
par le collectif « Le Poing Levé » d’Anasse Kazib le 9 février.
L’organisation universitaire qualifie la conférence de « meeting électoral au sein de l’université » et demande des précisions sur la tenue d’un tel évènement. L’UNI rappelle également que les organisations et les gens qui seront présents sont des « soutiens du candidat ». L’université a réagi auprès du Figaro en affirmant que « la conférence sur laquelle Anasse Kazib pourrait revenir n’était ni organisée ni accueillie par l’établissement. Les propos tenus par tout candidat n’engagent que lui et lui seul ».
Anasse Kazib, candidat qui « incarne un courant communiste révolutionnaire », refuse la présence de drapeaux français à ses meetings, et compte dans ses rangs les militants Assa Traoré et Tahaf Bouhafs. Il se revendique « féministe et antiraciste » et affirme que « Zemmour est un raciste doublé d’un négationniste ».
La présence d’Anasse Kazib dans une université pose donc question quand on sait que dans le même temps, beaucoup d’intellectuels, pour la grande majorité portant des idées de droite, se voient interdits d’accès aux universités. Jacques Smith, délégué national de l’UNI le confirme : « Vous allez voir, il n’y aura aucun candidat de droite invité et si cela se produit, ils seraient censurés par les associations d’extrême-gauche. » Ariane Serge, membre du Poing Levé, n’a fait que confirmer cela en considérant qu’Éric Zemmour n’est pas le bienvenu.
Anasse Kazib prévoit le lendemain de sa conférence à l’université Paris 1 Panthéon- Sorbonne une conférence à l’IEP de Lille, où, au début du mois de janvier 2020, une conférence avec Geoffroy Lejeune et Charles Consigny avait été annulée dans la précipitation sous pression du syndicat d’extrême gauche Sud-Solidaires étudiant.e.s.