L'Étudiant Libre
Le « convoi de la Liberté » paralyse Ottawa en opposition aux mesures sanitaires
L'ambiance à Ottawa, c'est malade !!
— Geneviève Lavigne (@genevievelavig2) 30 janvier 2022
??Our liberty for win ?? pic.twitter.com/P8auyMuhdW
Un convoi de routiers européens s'organise autour d'un lieu et d'une date : Bruxelles, le 7 février. L'avenir reste désormais à écrire...
Pancartes, drapeaux canadiens et étendards sont brandis, tandis que des sifflements, des slogans, des
chants en faveur de la liberté sont lancés et redonnent espoir à la foule unie.
« Tout cela c’est pour la liberté, pas seulement pour les camionneurs. Nous devons avoir le choix ! Nous ne devons pas nous faire vacciner pour pouvoir travailler », explique à l’AFP Stephen Penderness, 28 ans, chauffeur routier de l’Ontario.
L’évènement fait beaucoup réagir et récolte la bénédiction de plusieurs personnalités politiques ou médiatiques de premier plan. Les camionneurs canadiens ont reçu jeudi le soutien du milliardaire américain et patron de Tesla Elon Musk, qui ne comptait pas se faire vacciner dans l’immédiat. Il a de fait posté sur son compte Twitter : « Les camionneurs canadiens assurent » et « La liberté est en train d’être enlevée petit à petit, jusqu’à ce qu’elle ait disparu ».
Il n’est pas le seul puisque Donald Trump par exemple soutient les « truckers » et a appelé les Américains à rejoindre ce mouvement. Des Américains ont déjà entrepris de se rendre à Ottawa pour rejoindre la manifestation, tandis que celle-ci s’élargit à d’autres villes du Canada à chaque heure qui passe. En France, Florian Philippot, meneur des manifestations anti-pass, a lui aussi manifesté son soutien et se félicite du réveil d’un peuple.
Canadian truckers rule
— Elon Musk (@elonmusk) 27 janvier 2022
Une part importante de la colère des manifestants est dirigée vers le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et une des revendications principales en plus de la levée des restrictions de libertés est la démission du Premier ministre. Devant l’ampleur de la mobilisation, ce dernier a exprimé inquiet à la presse que « les Canadiens ne sont pas représentés par cette minorité très troublante de Canadiens, petite mais très bruyante, qui s’en prend à la science, au gouvernement, à la société ».
Toutefois, le chef d’État est introuvable désormais, après avoir dit il y a trois jours être cas contact Covid donc isolé – ce qui pour certains est perçu comme un prétexte. Justin Trudeau et sa famille auraient été exfiltrés de leur domicile pour être transférés dans un lieu de haute sécurité inconnu de tous, ce qui tend à crédibiliser l’ampleur de la manifestation. Des sources, pour l’heure invérifiables, vont jusqu’à affirmer qu’il se serait réfugié aux États-Unis.
Alors que la situation donne lieu à de nombreux témoignages de soutien de la population, les manifestants déclarent être prêts à tenir des semaines voire des mois. Des restaurateurs décident de nourrir autant de manifestants qu’ils le peuvent afin de les aider. Dans le même temps, le pouvoir ne semble pas en capacité de réagir. Les services de police ont communiqué être au maximum de leurs capacités, et déjà certains de leurs membres témoignent leur solidarité aux manifestants. De plus, des vidéos sur les réseaux sociaux laissent à penser que des tireurs auraient été postés sur les toits du Parlement pour faire face aux manifestants.
Le peuple vient rencontrer les dirigeants ?? à Ottawa.
— Philippe Murer ?? (@PhilippeMurer) 30 janvier 2022
Ceux-ci installent des tireurs d’élites sur les toits pour les tuer au besoin.
Allégorie des saloperies qui nous gouvernent. pic.twitter.com/mzgpxybecG
On ne rappellera jamais assez que les révolutions ne s’opèrent que lorsque les forces de l’ordre rejoignent le peuple.#CanadaTruckers #Ottawa #TruckersForFreedom2022
— pamp' (@pamp69) 30 janvier 2022
pic.twitter.com/nNkIlOWDNx
Face à l’ampleur d’un tel événement, le silence généralisé est assourdissant, notamment des médias français qui évoquent à peine le sujet au travers d’articles visant à en minimiser l’importance. Ces manifestations pourraient toutefois devenir la première pierre d’un mouvement international dont seul l’avenir nous dira l’importance, car déjà des répliques de la même initiative se mettent en place dans des pays d’Europe. Un convoi de routiers européens s’organise autour d’un lieu et d’une date : Bruxelles, le 7 février. L’avenir reste désormais à écrire…