« Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent » écrivait Victor Hugo dans un puissant poème. Nous pouvons ajouter à cela « ceux qui gagnent ce sont ceux qui créent », ceux qui font le monde sont des créatifs qui ne suivent pas les sentiers largement battus, ils taillent un chemin qui leur est propre, un passage qu’ils veulent plus grand.
Cinq années supplémentaires de macronisme précipiteront la fin d’un monde, l’oubli d’une France élevée par mille ans de splendeur, l’abandon d’une Europe dans laquelle chaque peuple vit selon ses lois. Ce monde qui a accueilli notre naissance disparaît déjà dans la fumée toxique du projet jupitérien, soutenu par les oligarques de Bruxelles à qui l’on ne gèlera pas les comptes. Le conflit ukrainien vient donner la clé du désordre à Jupiter l’incendiaire et ses adeptes. Le monde européiste soi-disant « progressiste » veut universaliser alors que son esprit atomise, comme nous l’avions expliqué dans le dernier numéro. L’atomisation mène au chaos, unifier le chaos ne fera que répandre le chaos. Et Jupiter l’incendiaire profite du chaos ukrainien pour bombarder les élections. Il connaît bien ce mot « chaos », puisqu’il ne gouverne que par lui sans jamais le maîtriser depuis cinq trop longues années : Gilets jaunes, crise sanitaire, Ukraine. Chaque crise a remplacé l’autre sans jamais avoir été résolue.
Le camp à droite se disloque sous les bombes, emporté par des vanités, querelles d’égo et chasses aux traîtres. Nous appelons tous à l’union stratégique, nous l’espérons jusqu’au bout, mais saura-t-elle résister durablement à l’orgueil ?
Le pays réel est miné de l’intérieur car les hommes ne croient plus en rien, déboussolés, déprimés, ils se replient dans un sentiment survivaliste. Mais le peuple, la force politique, ne doit jamais oublier qu’il reste toujours maître de son destin.
Combien de temps encore vivront les élevages politiques où se produisent et se reproduisent les astiqueurs et les pompistes de l’Élysée, tous ces mufles parlementaires et administratifs aux cornes soigneusement limées, piétinant dans un ordre impeccable ce qu’il nous reste de civilisation ?
Notre âge fait de nous des corsaires. La jeunesse ne se revendique de personne sur terre, nous servons les âmes, suivant les lettres de marques dictées par l’Espérance et notre Foi. Le ralliement derrière la bannière de France est le seul que vous trouverez ici.
La jeunesse est l’inverse de cette grande dépression générale, la dépression concerne les gens qui s’ennuient, l’ennui n’est pas de notre côté, nous avons tant à faire ! La jeunesse détient en elle la force de révéler, de traquer joyeusement la Vérité parce qu’elle brûle d’un feu pur. Quelques-uns que nous méprisons très fort ont déjà bradé leur âme claire contre un esprit professionnel. Le don fait les âmes claires et les âmes troubles.
Si l’on demande aux hommes l’honneur de les diriger, c’est pour les servir et non pour se servir. Avec l’esprit de service pour grandir les hommes nous serions en mesure de vouloir le Progrès, le vrai, parce qu’il est un développement au Bien. L’idée du Progrès a été salie par les mufles intellectuels qui ont voulu camoufler leurs transgressions, alors qu’elle appelle l’élévation. Pour servir en chevaliers avec tous les outils contemporains, il nous faut être intensément modernes selon Baudelaire, car la modernité est ce qu’il y a d’éternel dans le transitoire.
Notre génération peut créer et réaliser ce qui manque aux autres, l’union spirituelle avant l’union politique. Cette union spirituelle de notre jeunesse, se reconnaissant autour des idées les plus fondamentales, pourra mener à l’union politique puis enfin, à la profonde et durable Victoire.