Panem et circenses, ou l’art de se moquer du peuple en détresse. Dans une France en pleine crise, où la démocratie semble s’étouffer sous le poids de l’évergétisme, le président Jupiter, Emmanuel Macron, semble avoir trouvé la recette miracle pour calmer les esprits : du pain et des jeux. Mais quand les Français, fatigués de cette politique brutale, s’approprient le sport pour exprimer leur mécontentement, les choses prennent une tournure inattendue.

Le 20 avril dernier, lors de sa visite à Ganges, dans l’Hérault, le président Macron provocateur face à une forme, qu’il faut reconnaitre, particulière (pour ne pas dire ridicule) de mécontentement, raille ses opposants : « les œufs et les casseroles, c’est pour faire la cuisine chez moi ». Une phrase qui, loin de réduire la grogne populaire, a plutôt ravivé la flamme contestataire. Les Français, excédés par cette cuisine politique indigeste, ont décidé de prendre les choses en main.

Et quelle meilleure manière de se faire entendre qu’en se servant du sport, ce moyen d’expression si cher au cœur des Français ? En effet, le sport est devenu un véritable champ de bataille politique, où le président n’hésite pas à s’afficher à la coupe du monde ou plus récemment à la coupe de France pour redorer son blason. Et pourtant, les stades se transforment en arènes politiques à l’heure de la 49^ème minute pour exprimer le déni démocratique du gouvernement tantôt en coupant le courant, tantôt en fustigeant par des sifflets et des cartons rouges.

Cette appropriation des jeux par le peuple est un véritable camouflet pour le président Jupiter, qui se cache derrière ces formes d’oppositions douteuses comme un écran de fumée pour masquer la réalité des problèmes du pays. Mais force est de constater que la stratégie du pain et des jeux a échoué, et que les Français ne se laissent plus berner.

Le nouveau monde n’est qu’un miroir de l’ancien en pire ; les 100 jours, une chimère, de simples mots comme le président les affectionne. Car en fin de compte, qu’importe les œufs et les casseroles, si le plat servi est froid, amer et sans saveur ? Les Français ne veulent plus de cette cuisine politique qui les laisse sur leur faim. Ils réclament désormais une nouvelle recette, plus équilibrée et savoureuse, à base d’ingrédients frais et de qualité. Et ils sont prêts à tout pour se la procurer, y compris à s’approprier les jeux et à se battre, bec et ongles, pour la dignité et le respect qu’ils sont interdits.

Alors, Jupiter, prêt à changer de menu ?

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