L’otium aux prolétaires et les bourgeois aux champs ! De l’esclavage archéofuturiste
Dans une satire caustique, Guy Sablon s’érige contre la sacralisation du travail, dénonçant la « valeur travail » et la social-démocratie naissante. Inspiré par Nietzsche, il explore le concept d'”oisiveté” comme réaction à l’aliénation du salariat moderne. Proposant une solution radicale, Sablon imagine un « esclavage archéofuturiste » où la technologie devient le serviteur de l’humanité. Entre dandysme et pragmatisme, il prône le retour à l’outil contre la machine, une scission avec les intelligences artificielles. Ces “néo-esclaves du capitalisme” assureraient la sécurité technique, permettant à la société de réinventer ses fondements tout en entraînant l’errance technologique. Une vision audacieuse où banquiers, marketeux, faux bohèmes et gentilhommes dignes coexistent dans la quête d’un “otium éthique” libéré des chaînes du travail aliénant.