Dimanche, le leader chrétien de la Hongrie s’est insurgé à la radio de la publication d’un livre par une association LGBT, republiant des contes populaires à destination des enfants, mis au goût LGBT.
Ainsi peut-on voir une Cendrillon lesbienne.
Le 1er ministre hongrois, qui a entamé en 2018 la construction d’une nouvelle ère culturelle sous le signe du christianisme et de la tradition, a prévenu que bien que la législation hongroise sur l’homosexualité soit « exceptionnellement tolérante et patiente », il y a une ligne rouge à ne pas dépasser, qui est la question des enfants.
Après avoir déjà fait supprimer les études dites de genre des universités magyares, Orban réaffirme sa volonté de protéger son peuple, qui le soutient massivement, des lubies auxquelles la France et l’Europe sont sujettes depuis maintenant plusieurs années.
Ce positionnement lui vaut de vertes critiques à l’étranger, y compris au sommet de l’Union européenne, la commissaire tchèque Vera Jourova, en charge des « valeurs » et de l’état de droit n’hésitant pas à traiter la Hongrie de « démocratie malade ». Le 1er ministre hongrois a réagi en demandant sa démission, l’accusant de contrevenir à son devoir de neutralité, en attaquant « des choix politiques indépendants de l’existence de l’état de droit qui est un ensemble d’outils ».