Politique

La Timone : un campus marseillais sous « haute insécurité »

Dans le quartier de la Timone, à l’est de Marseille, se trouve la faculté de médecine de la ville. Depuis plusieurs mois déjà, ce quartier est en proie à une montée de l’insécurité et les étudiants sont quotidiennement la cible d’agressions verbales et physiques. Intrusions sur le campus, vols d’ordinateurs et de téléphones portables, crachats, agressions au taser ou au couteau, les étudiants n’en peuvent plus.

ENTRE DEUX TOURS : Du bilan à mi-chemin à la certitude de la nécessité du vote Marine

28-23-22 : loin d’un heureux tirage au sort à l’Euro-millions, c’est un résultat inédit dans l’Histoire de la Ve République. C’est en effet la première fois qu’on assiste à l’émergence de trois pôles fondamentalement antithétiques dans une triangulaire à plus de 20% à l’issue du 1er tour. Autre fait marquant, jamais l’extrême gauche n’a été aussi proche du second tour ; il faut remonter aux 21% du communiste Jacques Duclos à l’élection présidentielle de 1969 pour retrouver cette famille politique en 3e position d’une élection présidentielle.

Jupiter contre les hommes

Nous ne savons pas, à l’heure où ses lignes prennent forme, à quel point la guerre livrée en Ukraine impactera le déroulement de l’élection présidentielle. Ce dont nous sommes certains en revanche, c’est qu’Emmanuel Macron n’a pas hésité à pervertir la bannière bleue et jaune pour laquelle se sacrifient les Ukrainiens, et à la confondre avec celle, à la fois si ressemblante et si étrangère, de l’Union Européenne, pour laquelle personne ne veut mourir.

Lettre ouverte aux orphelins du premier tour

« On est chez nous », « on va gagner » : ce sont les mêmes slogans qui sont criés dans les meetings du camp national. Oui nous allons gagner. Mais pour cela il faut une mobilisation. Non pas une mobilisation générale, mais une mobilisation nationale. Une mobilisation de tous les patriotes et de tous les amoureux de la France.

La jeunesse emmerde La République en Marche

Les classes d’âges ont encore davantage déterminé les suffrages que les classes sociales lors de cette élection. Si le Président sortant n’est en tête dans aucune classe d’âge inférieure à 65 ans, 4 retraités sur 10 lui ont donné leur voix, lui assurant le socle inamovible qui a permis le score que l’on connaît. Malgré tous les efforts qu’il a investi dans sa communication, Emmanuel Macron reste plus que jamais le candidat des vieux, et incarne la continuation d’un système que les jeunes et les actifs ont de plus en plus de mal à accepter.

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