Une cagnotte nationale pour la veuve et les filles de Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne victime de l’ensauvagement de la société.
Tribune – La politique du tournebroche
« (Les politiciens) sont des chiens dans un tournebroche : il suffit qu’ils remuent les pattes pour que tout aille bien. Que le chien soit beau, qu’il ait de l’intelligence, ou du nez, ou rien de tout cela, la broche tourne et le souper sera toujours à peu près bon ». Nicolas Chamfort, 1796.
La NUPES ment, pas les chiffres
Derrière l’élan massif et la dynamique providentielle que la NUPES tente de mettre à son crédit, se cache une vérité bien plus simple : l’immense démobilisation d’un camp national plus divisé que jamais. Retour chiffré sur une campagne riche en leçons.
Liberté d’expression chérie
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». Une phrase anodine, qui tombe sous le sens de la logique et pourtant qui ne reflète absolument pas la société dans laquelle nous vivons.
La Timone : un campus marseillais sous « haute insécurité »
Dans le quartier de la Timone, à l’est de Marseille, se trouve la faculté de médecine de la ville. Depuis plusieurs mois déjà, ce quartier est en proie à une montée de l’insécurité et les étudiants sont quotidiennement la cible d’agressions verbales et physiques. Intrusions sur le campus, vols d’ordinateurs et de téléphones portables, crachats, agressions au taser ou au couteau, les étudiants n’en peuvent plus.
La politique et les neurchis: entre influence et désintérêt
La “neurchisphère” est aujourd’hui omniprésente sur les réseaux sociaux, que ce soit sur Facebook ou Instagram, vous avez forcément déjà vu passer des “memes”, ces blagues créées pour et par les utilisateurs des plateformes.
ENTRE DEUX TOURS : Du bilan à mi-chemin à la certitude de la nécessité du vote Marine
28-23-22 : loin d’un heureux tirage au sort à l’Euro-millions, c’est un résultat inédit dans l’Histoire de la Ve République. C’est en effet la première fois qu’on assiste à l’émergence de trois pôles fondamentalement antithétiques dans une triangulaire à plus de 20% à l’issue du 1er tour. Autre fait marquant, jamais l’extrême gauche n’a été aussi proche du second tour ; il faut remonter aux 21% du communiste Jacques Duclos à l’élection présidentielle de 1969 pour retrouver cette famille politique en 3e position d’une élection présidentielle.
Jupiter contre les hommes
Nous ne savons pas, à l’heure où ses lignes prennent forme, à quel point la guerre livrée en Ukraine impactera le déroulement de l’élection présidentielle. Ce dont nous sommes certains en revanche, c’est qu’Emmanuel Macron n’a pas hésité à pervertir la bannière bleue et jaune pour laquelle se sacrifient les Ukrainiens, et à la confondre avec celle, à la fois si ressemblante et si étrangère, de l’Union Européenne, pour laquelle personne ne veut mourir.
Lettre ouverte aux orphelins du premier tour
« On est chez nous », « on va gagner » : ce sont les mêmes slogans qui sont criés dans les meetings du camp national. Oui nous allons gagner. Mais pour cela il faut une mobilisation. Non pas une mobilisation générale, mais une mobilisation nationale. Une mobilisation de tous les patriotes et de tous les amoureux de la France.
La jeunesse emmerde La République en Marche
Les classes d’âges ont encore davantage déterminé les suffrages que les classes sociales lors de cette élection. Si le Président sortant n’est en tête dans aucune classe d’âge inférieure à 65 ans, 4 retraités sur 10 lui ont donné leur voix, lui assurant le socle inamovible qui a permis le score que l’on connaît. Malgré tous les efforts qu’il a investi dans sa communication, Emmanuel Macron reste plus que jamais le candidat des vieux, et incarne la continuation d’un système que les jeunes et les actifs ont de plus en plus de mal à accepter.