Il y a deux ans jour pour jour, alors que Radouane Lakdim perpétrait des exactions sans précédent à Carcassonne et à Trèbes, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame donnait sa vie pour sauver un otage. L’autopsie révélait qu’outre son corps criblé de balles, le gendarme a été égorgé par le terroriste, rappelant le sort réservé aux chrétiens persécutés dans le monde par l’horreur islamique. Nous apprenions après sa mort, sa récente conversion au catholicisme, et l’ardeur avec laquelle il conciliait sa vie religieuse et son devoir d’état. En effet, sa vie spirituelle est devenue intrinsèquement liée à sa profession, et notamment à son acte héroïque qui lui a valu la mort. En choisissant d’assumer sa condition d’otage, Arnaud Beltrame a livré un symbole fort à chaque Français susceptible de se retrouver dans une telle situation. Il a su s’illustrer comme un fervent défenseur des plus faibles et des valeurs auxquelles il était lié au détriment de son être, afin de servir de son mieux l’idéal qui l’animait. Beltrame représente le rempart d’un pays, d’un peuple et d’une tradition face aux dangers de l’islamisme qui veut voir périr notre civilisation. Le lieutenant-colonel incarne ainsi l’esprit de sacrifice et le courage d’affronter avec fierté l’ennemi au péril de sa vie, et renforce de plus en plus l’idée que les hommes tombent mais que l’idéal ne meurt jamais.
La France se souviendra longtemps de ce héros mort trop jeune et n’oubliera jamais les massacres perpétrés contre son peuple.
Face à la barbarie islamiste, ni oubli ni pardon.
Enguerrand Ferrand