L'Étudiant Libre

Présidentielles 2022 : l’élection est-elle en danger ?

Crédits : Pixabay
Tandis que la course pour la présidentielle de 2022 est déjà bien entamée, une source proche du gouvernement indique que le président Emmanuel Macron ainsi que son Premier ministre Jean Castex penseraient à repousser l’élection d’avril prochain si une énième vague de Covid-19 venait à se confirmer. Ce qui n’est pour l’heure qu’une rumeur crée néanmoins d’importants remous ces derniers jours.

Alors qu’Éric Zemmour essaye tant bien que mal de réunir les 500 parrainages pour sa candidature, Valérie Pécresse quant à elle enchaîne les meetings politiques. Rappelons que le dernier déplacement de la candidate LR s’est déroulée en Arménie, où tout comme son opposant elle a tenu à affirmer son soutien aux chrétiens d’Orient. Dans le même temps et dans une totale discrétion : le président et le Premier ministre français réfléchiraient d’ores et déjà à repousser l’élection présidentielle d’avril 2022 si une nouvelle vague de Covid-19 issue du variant Omicron devait avoir lieu. C’est en tout cas ce qu’a confié une source anonyme proche du gouvernement au magasine Gala aujourd’hui.

Une situation qui n’augure rien de bon pour la suite. Deux possibilités sont alors envisagées si une telle situation venait à se produire. En premier : un report des élections aux grandes vacances dans des conditions normales, qui pourrait avoir pour effet d’augmenter un taux d’abstention toujours plus élevé, en particulier chez la jeunesse. La seconde possibilité serait un suffrage électronique, ce qui aurait pour effet de relancer le débat sur les trucages électoraux favorisés par ce mode de scrutin. Un phénomène qui s’est déjà produit outre- Atlantique l’année passée lors de la campagne présidentielle américaine qui opposa l’ancien président républicain Donald Trump à son rival démocrate Joe Biden, et qui se conclut sur la victoire de ce dernier, et sur la mise à jour de dizaine de milliers de cas de trucages divers (dont il n’est pas certains qu’ils aient réellement fait changer le résultat final). Si il y a un mois de cela, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait démenti tout changement sur la question des élections alors que des premières rumeurs apparaissaient déjà, certains dirigeants politiques commencent à s’inquiéter de cette possibilité. Il en va ainsi notamment pour Éric Zemmour qui a évoqué ce sujet dernièrement dans son appel aux maires.

Dans tous les cas, il est certain qu’une telle situation ne serait qu’un nouvel affront à la démocratie si souvent revendiquée par nombre de politiciens, et creuserait davantage l’écart entre la classe politique et les électeurs.
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