Infatuée, méprisante, dénuée de spontanéité, championne de la langue de bois et reine des couacs, qui est encore surpris par l’amateurisme forcené de Sibeth Ndiaye, désormais porte parole du gouvernement depuis presque un an ?
Non, Sibeth Ndiaye ne peut pas échapper aux petits commentaires des cyniques, des sans-cœur et des fantômes de l’ancien monde : le fond de la bêtise, de la vacuité et de la prétention n’aura que trop été touché. C’est lors des crises graves que les faiblesses transparaissent. Dans le cas de Sibeth, il n’aura pas fallu attendre la crise sanitaire que nous connaissons pour constater toute la vacuité intellectuelle qui la caractérise.
Oui, la communication du gouvernement est « dead », pour reprendre l’épitaphe qu’elle avait utilisé sans aucune gêne suite au décès de Simone Veil – ce qui suffisait déjà à se faire une idée du personnage.
Que fait Sibeth Ndiaye au gouvernement ?
Après avoir appris il y a quelques mois que Sibeth Ndiaye était capable de mentir pour protéger le président de la République et après avoir appris qu’ils mangeaient plutôt des kebabs que du homard, les Français ont appris il y a quelques jours qu’elle est incapable d’utiliser un masque, qui de toute façon, ne sert à rien.
Oui, jadis, il convenait de s’adresser aux Français comme à des adultes, mais aujourd’hui on s’adresse à eux comme à des enfants d’une classe marquée par de nouvelles méthodes pédagogiques infantilisantes. Qu’importe le message, pourvu que ce soit ludique. La France a connu un porte-parolat occupé par des hommes politiques tels que Léo Hamon, Max Gallo ou Roland Dumas. En 2020, la France n’a pu se trouver que Sibeth Ndiaye. Étonnant non ?
Sibeth Ndiaye n’est pas seulement la porte parole du gouvernement. N’est-elle pas aussi la porte parole d’un fast-food idéologique méprisant que l’on nous sert depuis bientôt trois ans ?
La discrimination positive comme fond du problème
Bon, il faut le reconnaître. En ce temps de confinement morose et lourd, Sibeth Ndiaye nous apporte tout de même cette délicieuse touche de légèreté qui manque à notre quotidien. Et puis – et ce n’est pas négligeable – elle a quand même remplacé un sinistre « techno blanc » qui s’est mis en tête de devenir maire de Paris. Lui, banal leucoderme, il ricanait sans conviction. Elle, elle rit et elle fait rire, c’est le moins qu’on puisse dire.
Il est vrai que la discrimination positive fut une catastrophe dans nos gouvernements. Sibeth Ndiaye en est d’ailleurs le parfait exemple. Attendez que cette discrimination finisse de s’installer dans l’éducation, l’industrie, la science, la gestion des infrastructures, et dans tous les secteurs qui font tenir le pays. On ne pourra plus crier « nous sommes en guerre » mais « courage, fuyons ! », du nom de la célèbre comédie d’Yves Robert.
Exécrée par les Français, Sibeth Ndiaye ne sera évidemment jamais exclue du gouvernement. Elle est bien gardée comme un précieux trophée, celui du multiculturalisme et de « l’inclusion parce qu’il faut inclure ».
Si Victor Hugo a dit « Le plus grand ennui c’est d’exister sans vivre », on se serait néanmoins bien passé de l’insanité d’esprit de Ndiaye pour pimenter nos misérables vies de confinés…