« J’ai menti sur un truc. (…) Je n’étais pas là le jour des caricatures ».
C’est, avec ses aveux lors de sa garde à vue, que la collégienne qui avait accusé Samuel Paty d’islamophobie, reconnaît avoir menti.
En effet, elle n’était pas présente lors du cours sur les caricatures de Charlie Hebdo ; l’adolescente était en colère contre son professeur car il aurait demandé, lors d’un cours sur la liberté d’expression, aux collégiens de confession musulmane de se signaler et de quitter la salle de classe s’ils le désiraient. La jeune fille n’a pas apprécié le geste car, selon elle, « il doit faire cours pour tout le monde, il ne doit pas nous mettre à l’écart ».
Elle est donc mise en examen pour « dénonciation calomnieuse », et n’est pas la seule car, au total, pas moins de quatorze personnes sont poursuivies dans cette enquête sur l’assassinat de Samuel Paty.