Depuis quelque temps, Adama Traoré est le symbole des violences policières en France. En effet ce délinquant décédé en essayant d’échapper à un contrôle de police fait de nouveau grand bruit.
Ce nouveau mouvement a déjà fait beaucoup de dégâts, notamment physiques dans les villes où les manifestations se sont déroulées (destructions de vitrines, violences, dégradations….). Afin de réagir à cela, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet sur demande du président Emmanuelle Macron a contacté la famille de Adama Traoré afin de discuter avec eux.
Seulement le ministre a fait face un refus net de la part de la famille. Elle attend « des avancées judiciaires », pas « des invitations à la discussion ». Seulement Nicole Belloubet étant responsable du service de la justice, elle ne peut pas intervenir dans une procédure.
En effet, la loi interdit au Garde des Sceaux d’intervenir dans une procédure individuelle. Cela relève de la stricte séparation des pouvoirs que Emmanuel Macron à tendance à souvent oublier, comme on n’a pu le voir aussi avec l’affaire Halimi.
Avec les prises de positions publiques prises par le président, c’est le principe même d’indépendance de la justice qui est remis en cause. Car une quelconque pression extérieure sur un magistrat peut l’empêcher de prendre sa décision sereinement. L’Union syndicale des magistrat qualifie la demande du président de la République d' »inacceptable ».
Sous le quinquennat de François Hollande le gouvernement s’était ridiculisé avec l’affaire de la jeune Léonarda, le gouvernement d’Emmanuel Macron suit le même chemin.
Bis repetita…?